29/06/2012
Zone Euro, Accord surprise à Bruxelles, LE MONDE EST A VOUS, WorldNewsCenter,FranceWeb,e-GlobalNetWork®, Cliquer ici
Sûrement. Il est logique que l'Allemagne refuse de mutualiser les dettes des États s'il n'y a pas, en contrepartie, des mécanismes de surveillance pour éviter d'autres dérapages. Personne ne risque ses économies pour aider un voisin dépensier et surendetté. Le problème, c'est que les dirigeants français (droite et gauche) attisent l'anti-germanisme en expliquant les exigences allemandes par une volonté de domination ou de puissance. Quand Jean-Luc Mélenchonparle de "capitulation" de François Hollande devant Angela Merkel ou que Jérôme Cahuzac parle d'"hégémonisme", le vocabulaire n'est pas innocent. La vérité, c'est que, si la France était dans la même situation que l'Allemagne, nous en ferions autant. L'incompréhension vient de ce que nous rêvons d'être à leur place, mais qu'on ne s'y met pas assez...
ZONE EURO - Le président de l'UE, Herman Van Rompuy, a annoncé la mise en place d'ici la fin de l'année d'un mécanisme permettant de recapitaliser directement les banques, sous certaines conditions, via les fonds de secours FESF et MES...
Accord in extremis des Européens sur l'Espagne et l'Italie
«Quand ce sera prêt, le Mécanisme européen de stabilité (MES) pourra avoir la possibilité de recapitaliser directement les banques», a déclaré Van Rompuy lors d’une conférence de presse.
Un mécanisme unique de supervision financière sera établi, dans lequel «la Banque centrale européenne jouera pleinement son rôle», a expliqué le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.
Objectif commun pour Hollande et Merkel
Sûrement. Il est logique que l'Allemagne refuse de mutualiser les dettes des États s'il n'y a pas, en contrepartie, des mécanismes de surveillance pour éviter d'autres dérapages. Personne ne risque ses économies pour aider un voisin dépensier et surendetté. Le problème, c'est que les dirigeants français (droite et gauche) attisent l'anti-germanisme en expliquant les exigences allemandes par une volonté de domination ou de puissance. Quand Jean-Luc Mélenchonparle de "capitulation" de François Hollande devant Angela Merkel ou que Jérôme Cahuzac parle d'"hégémonisme", le vocabulaire n'est pas innocent. La vérité, c'est que, si la France était dans la même situation que l'Allemagne, nous en ferions autant. L'incompréhension vient de ce que nous rêvons d'être à leur place, mais qu'on ne s'y met pas assez...
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